Paul H. Denton

Paul H. Denton

Denton… oh, ce nom vous ai peut être inconnu ou vaguement familier ici en Amérique… mais en Europe, tout le monde en a déjà entendu parler et l’a déjà vu marqué en caractère gras sur la première page d’un magazine d’art. Une belle histoire tragique si le paradoxe m’est permis.
Alexandre Denton était un riche industriel, patron d’une grande marque dont je vous tairais le nom pour ne pas faire de pub. Sa femme, Marie-Elizabeth, était une de ces femmes françaises assez précieuse, pleine de vie, avec toujours un petit chien coincé dans leurs bras. Un soir d’été 198X, le riche patron Alexandre Denton mourut d’une crise cardiaque, laissant une femme enceinte et qui n’en fut pas malheureuse pour autant. Les malheurs de la vie, que voulez vous. Bref, quelques mois après, naquit Paul Hadrien Denton, digne successeur des millions des industries familiales. Marie-Elizabeth fonda une association : « L’association Denton », qui avait pour but de financer les artistes dans leurs production. En effet, cette femme qui plus le temps passait, plus son visage se recouvrait de botox, était une férue d’art. Pour elle, l’art était un tout. Quand on lui demandait de parler d’art, elle laissait ses mots à ce que Stendhal avait dit une jour : « J'étais arrivé à ce point d'émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. ». L’association s’occupait ainsi de faire connaître des peintres, des sculpteurs mais aussi de jeunes cinéastes car le cinéma n’est rien d’autre qu’une forme d’art.
C’est dans cette ambiance que Paul commença sa vie. Une mère qui le trimbalait d’un bout à l’autre de l’Europe, entre magasins de marques et musées. Au début, il prit des cours par correspondance avant de rentrer dans une école privée de Paris. C’est ici que sa vraie vie indépendante commença, sa mère le laissant dans cet internat de luxe que proposait cette école pour enfants de riches. Etant un jeune homme plein de vie et naïf, il se fit pleins d’amis et figurait parmi les plus populaires. Son groupe était composé des plus beaux garçons de l’école et ils se devaient de garder leur réputation de beau gosse intact. Paul, pour suivre le mouvement, se mit donc à sortir avec des filles même s’il n’en avait pas vraiment l’envie. Fête, sexe, drogue et rock’n’roll dès sa quatrième. Mais lui n’était pas fait pour sa… enfin pas fait pour les filles. Et ce jeune homme qui ne cessait de capter son regard quand il se rendait dans les douche… il en avait des frissons dans le dos quand il pensait à lui… Un jour, par un miracle de courage, il parvint à l’approcher et la romance put commencer..jeunes et naïfs comme ils étaient, ils trouvèrent bon de se montrer au grand jours, ne voyant pas ce qu’il pouvait y avoir de honteux à être gay. Mais les autres ne le voyaient pas de cet œil : ces amis se détournèrent soudainement de lui, maugréant des excuses bidons pour se débarrasser de lui… Mais le plus dur à passer fut le père de son premier amour… Ce fut direct, il changea son fils d’école et prévint la mère de Paul. Enfin sur ce point, la brave femme s’en fichait complètement. Les prochaines années d’école furent tristes sur le plan social. Mais en parallèle, Paul c’était lancé dans l’organisation de fêtes immenses sur les péniches de sa mère ou les plus grands appartements ; fêtes qui furent nommés les « happy gay time ». Sa vie social avait prit un essor immense et on ne parlait que de lui dans la communauté gay française. Ses fêtes s’élargirent même à d’autres pays de l’Europe.
Finalement lassé de l’Europe, il est partit s’installer en Amérique.

PRÉNOM NOM
" X. "

Décrivez en quelques lignes votre relation avec la personne et faite de même pour chacune de vos relations.


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