{ In the morning , so much tired . Pv : Layla

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Huit heures du matin sonnaient. James se levait à peine. Il s'étira,sortit de ses draps en soie importés d'Europe et alla à la salle de bains. Il se dénuda,dévoilant un corps imberbe et parfaitement musclé, et entra dans la cabine de douche. Après avoir pris une douche digne de ce nom, il s'habilla d'un tee-shirt noir et d'un jeans Levi Strauss pour ensuite se laver les dents. Il sortit de la salle d'eau et prit sa sacoche,celle en cuir noir qu'il utilisait toujours et où il rangeait ses affaires concernant son travail. Journaliste,à ses yeux,n'était pas simplement un métier quelconque comme n'importe quel job. Son but,sa mission,était d'informer les gens et les tenir au courant de ce qui se passait ici ou ailleurs. Il rangea le dossier sur lequel il avait terminé de travailler à quatre heures du matin dans la poche intérieure et mit le sacoche à bandoulière sur son épaule musclée.

Il ne prit pas la peine de prendre un petit-déjeuner et descendit directement les étages de son immeuble pour se trouver dans la rue où déjà des centaines de personnes inconnues marchaient dans tous les sens. Certaines étaient au téléphone en train de donner des informations à leurs collègues...D'autres en train de manger un encas en guise de petit déjeuner. James aimait bien observer les gens dans leur environnement naturel. Bref, le beau gosse engagea le pas et s'arrêta à un café prendre un expresso à emporter. Il reprit la route et au bout d'un petit moment,il heurta une jeune femme qui avait un visage assez familier. Mais il remarqua alors qu'il avait éclaboussé la jeune femme de son café.

- Ouhla, je suis vraiment désolé. Je peux vous payer le pressing,si vous voulez...,dit-il en commençant à fouiller dans sa sacoche pour trouver son porte-monnaie.

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Layla avait encore travailler dur toute la nuit au Sailor et avait du attendre que deux clients entreprenant une certaine chose assez personnel dans le bar, veulent bien sortir pour aller continuer leur cochonnerie dans une chambre d'hôtel ou je ne sais où. Elle n'avait pas osé leur dire quelque chose, par peur de leur réaction et de plus ils avaient enrichis le bar d'un somme assez élevée. La seule chose qui l'étonnait, c'est qu'elle était de bonne humeur malgré son manque de sommeil considérable. Elle avait donc enfilé sa veste, finie de nettoyer les verres et avait fermé le bar laissant un mot à son patron pour qu'il lui paye ses heures supplémentaires. Puis la jeune femme était partie en direction de son petit nid douillé pour enfin prendre une douche.

Elle tourna de ce fait dans plusieurs rues, ne regardant pas vraiment où elle allait lorsque son téléphone sonna. Elle décrocha et heurta quelque chose ou plutôt quelqu'un. Elle raccrocha alors sans prendre la peine de voir qui était à l'autre bout. Après tout si c'était important, ça rappellerait. Puis elle secoua sa tête pour retrouver ses esprits et regarda ses vêtements. Elle leva alors un sourcil pour ensuite répliquer d'un ton assez neutre. « Je n'ai pas besoin de votre pitié. Vous pouvez ranger votre porte monnaie. » Elle ne voulait pas s'énerver, alors elle ne haussait pas le ton et puis elle était un peu en tort elle aussi puisqu'elle ne regardait pas où elle allait. Elle leva alors la tête vers le jeune inconnu qui lui semblait pourtant familier. « Profitez plutôt de votre monnaie pour vous racheter un autre café. En plus de ça, je mets ce haut dans la machine et il n'y paraitra plus rien. » Elle haussa alors les épaules puis continua son chemin.

Pourtant après que ses pieds eurent effectués quelques enjambés, elle se tourna et rattrapa le jeune homme en lui tapant gentillement sur l'épaule, ce qui fit encore retomber son café. « Décidément vous n'avez vraiment pas de chance ce matin avec votre café … » Elle sourit légèrement pour ne pas lui montrer qu'elle se moquait un peu et lui posa la question pour laquelle elle était revenue sur ses pas. « Je voulais juste savoir, on s'est pas déjà croiser quelque part ?! Parce qu'à vrai dire j'ai l'impression de vous connaitre mais je ne saurai pas dire d'où ! »

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James,toujours en train de fouiller dans sa petite sacoche à bandoulière en cuir noir à la recherche de son porte-monnaie, releva la tête et vit la jeune femme,non pas énervée mais plutôt calme,au contraire. A sa place, James n'aurait pas été calme du tout,il se serait surement emporté,comme il a l'habitude de le faire quelques fois.

- Très bien,comme vous voulez.

Il la laissa continuer son chemin et James fit de même. Il continua de marcher d'une démarche nonchalente et porta le gobelet de café,pour ce qu'il en restait en l'intérieur, à ses douces lèvres. Mais il sentit une main sur son épaule qui le fit sursauter et son gobelet en carton tomba sur le trottoir sale. Il se retourna et revit le visage de la jeune femme sur qui il avait précédemment renversé son café.

- Encore vous, je vais commencer à croire que vous êtes attaché à moi !

Il la laissa alors débiter son petit discours et que,soi disant,son visage lui était familier et qu'elle pensait connaître James.

- Au risque de paraître prétentieux, si vous me faites le coup cliché de la drague "Tiens,on se connaît n'est-ce pas ?!" , ça ne va pas marcher , je suis gay !

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Layla haussa un sourcil mais ne répondit pas tout de suite à sa remarque. A vrai dire non elle ne s'était pas vraiment attachée à lui surtout en quelques secondes. Il est vrai qu'il n'était pas moche mais elle ne choississait jamais ses amis par rapport à leur physique. Au contraire, c'est quand elle avait l'impression de déjà avoir vu quelqu'un, elle se demandait toujours d'où elle le connaissait, et elle n'arrivait pas à sortir le visage de la personne de son esprit avant d'avoir trouver. Alors autant poser la question franchement plutôt que de se donner un mal de tête à force de réfléchir. Elle croisa alors les bras. « Vous ne manquez pas de culot, c'est le moins que l'on puisse dire » Elle soutenue son regard, ne souhaitant absolument pas lui donner le dernier mot. Puis elle regarda son gobelet de café à terre, qu'il n'avait toujours pas ramassé. Mais ne fit pas de remarque, elle n'était pas vraiment du genre à protéger la nature.

C'était le pompon, voilà que maintenant il croyait qu'elle le draguait. Elle espéra alors pour lui qu'il avait une bonne crème pour ses chevilles parce qu'elle n'était pas du tout intéressé par lui. De toute façon, quand elle rencontrait des gens sur Liberty, elle n'avait pas pour habitude de les draguer et même en dehors. Surtout que pour l'instant, elle ne souhaitait pas avoir un homme dans sa vie, sa solitude lui convenait à merveille. Elle soutenue alors plus durement son regard et enchaina avec ses mots. « Vous avez raison, vous passez pour un prétentieux. Et simplement pour information, je n'ai pas pour habitude de draguer un homme si il marche dans les rues de Liberty. Parce qu'à moins d'être blonde, je me doute qu'il est gay. Mais je suis fière de vous, vous êtes gay. On va fêtez ça peut être ?! » Elle soupira alors puis accrocha un sourire niais à ses lèvres puis elle repartit la direction de son appart' avant de se retourner pour la deuxième fois. « Oh fait, je pourrai juste connaître votre prénom ?! »

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James adorait passer pour un méchant petit prétentieux. Il aimait bien les petits jeux dans le genre où il ne se dévoilait jamais totalement. Cette jeune femme,tout de même,rappelait quelqu'un au séduisant journaliste. Peut être une ancienne amie de lycée ou ex-petite amie car il est vrai qu'avant d'affirmer le fait d'être homosexuel, James fricotait avec certaines jeunes demoiselles pour faire croire qu'il était hétéro à 100%.

- Le culot peut parfois être une qualité...N'en déplaise à certains !

Puis il lui fit un grand sourire ingras avec l'envie incroyable de vouloir déguerpir sur-le-champ de cette rue et de filer à son travail rendre son article.

- Euh, sincèrement, je ne pense pas que porter un toast à mon homosexualité soit vraiment nécessaire,vous savez.

Ironique, il adorait se moquer un peu des gens,sans pour autant les vexer. C'était une des qualités ou défauts du journaliste...Parmi tant d'autres !

- Si vous voulez...Je m'appelle James Wayne...Vous voyez, même le nom de famille en bonus !

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Layla ne sourit guère à sa remarque. Elle ne le trouvait pas drôle, bien au contraire, mais elle ne s'énerverait pas. Elle était décidée à passer une bonne journée et à ne pas s'énerver ou se plaindre pour un rien. Bien évidemment elle se protégeait toujours mais pas avec sa colère comme elle en avait l'habitude. Elle ne s'approcha pas du jeune homme et ne répondit pas non plus à sa deuxième remarque. Elle souffla simplement devant t'en de prétention.

Puis quand il lui avoua son nom, elle se rappela enfin de l'endroit où elle avait connue le jeune homme. Leur rencontre c'était faite, lorsque Layla avait demandé à ses deux mères de déménageaient en France et comme elles lui cédaient tout ce qu'elle voulait, ce n'était pas bien compliqué de les convaincre. Elle ferma alors les yeux, et se rappela du seul ami qu'elle n'avait jamais eu pendant son enfance. Lui, il ne l'avait jamais jugé, il ne l'avait jamais dénigré parce que sa famille ne ressemblait pas à une famille ordinaire. Elle ouvrit enfin les yeux après quelques minutes, puis posa son regard sur James. Il avait changé, mais c'était compréhensif parce qu'il avait muri. Elle ne détourna pas le regard comme elle l'aurait surement fait avant d'emménager sur Liberty. « Je savais bien que je te connaissais. Moi c'est Layla, Layla Donovan. » Mais elle ne souhaitait pas lui tomber dans les bras parce qu'à tous les coups il ne se souvenait pas d'elle. Elle haussa simplement les épaules. « Mais je ne doute pas que tu seras me retrouver si jamais tu venais à te souvenir de moi, ou ne serait qu'à vouloir parler. »

Elle regarda ensuite sa montre, l'heure était déjà bien avancée et elle tombait de sommeil. Elle adressa simplement un signe de main à James puis prit la direction de son appartement. En plus de ça, il fallait qu'elle se dépêche si elle ne voulait pas encore perdre toute son après midi à ne rien faire. Parce que ce n'était pas le tout mais pour devenir connue, il fallait peut être qu'elle se bouge. Sa silhouette disparut alors pour rentrer dans son immeuble.

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James se doutait que , très certainement, cette jeune et jolie inconnue ne le trouvait pas drôle. Mais le beau journaliste s'en fichait éperdument. Il avait beau être chiant,jaloux,possessif ou encore prétentieux, il ne se remettait jamais en question. Il pensait que la vie était tellement courte qu'il fallait en profiter un maximum et non pas passer son temps à prendre les critiques des autres pour se remettre en question. Bref,le beau brun-blond entendit que la jeune femme le connaissait. Mais d'où ?

- Ah ben en fait non , c'était pas une blague... On se connaît vraiment !

Alors l'inconnue aux cheveux bruns dit finalement son prénom. Elle s'appelait Layla Donovan. Mais oui,ça y est. James se souvient soudainement d'elle. Layla est la fille que seul James appréciait dans son école en France. Elle avait deux mères au lieu d'un couple normal qui l'avait adopté et James était le seul qui l'acceptait tel qu'elle était. Ca faisait alors bizarre de la revoir dans des conditions comme celles-là.

Il observa alors la jolie Donovan rentrer dans son immeuble,du moins ce qui supposément devait être son immeuble. Pour être sur, James s'y avança et vit sur une boîte aux lettres "Layla Donovan". Content,il nota l'adresse de son amie d'enfance et reprit la route.

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